Sur une surface de plus de trois mille mètres carrés à Paris avec 140 vidéo-projecteurs, oui c’est énorme, Gustav Klimt dévoile ses œuvres en grand format, dans un lieu exceptionnel ou même surréel dans le XIearrondissement de Paris : L’ATELIER LUMIÈRE.
credit photo 3 © Culturespaces / E. Spiller
Une expérience qui nous fait briller les yeux. Ce qui est fou, c’est devant à quel point ça change la perception de voir l’exposition. Les expositions on y est tous allé, on a une émotion devant un tableau mais là, l’émotion, elle est en plus physique car vous êtes complètement en immersion dans l’œuvre du peintre, vous êtes dans le tableau. Il y en a au sol, il y en sur les côtés, tout est habillé en occurrence avec Gustav Klimt pour cette exposition inaugurale à Paris. On parle souvent de rétrospective, ici, c’est une rétrospective de son œuvre sauf qu’on ne l’avait jamais vu comme ça.
credit photo 3 © Culturespaces / E. Spiller
Klimt et la succession viennoise
À la fin du XIXe siècle où à Vienne les artistes voulaient casser les codes de l’art déjà en place, et voulaient surtout que l’art ne soit pas que de la peinture mais que l’art soit tout, donc de la peinture, de l’architecture, de la sculpture, et de la musique, tout devait être en mouvement et Klimt était l’initiateur de ce projet.
Un lieu surréel
L’atelier Lumière est un centre d’art numérique qui a été crée dans une usine désaffectée qui a pour but de présenter des expositions numériques immersives, c’est-à-dire des expositions à partir des images des œuvres et non pas des œuvres originales elle-même, et ses œuvres sont présentés en très grande dimension projetée à l’aide de 130 vidéos-projeteurs projetées sur les murs et le sol.
credit photo 3 © Culturespaces / E. Spiller
L’architecture du lieu est essentielle pour présenter une exposition comme celle-ci dans la mesure il faut de 8 à 10 mètres de hauteur de plafond et des grandes surfaces pour pouvoir présenter les images un peu comme des fresques mais aussi avoir des éléments forts à l’intérieur de ce lieu comme un vieux réservoir, des cheminées, une tour de séchage, et un bassin dans lequel ils peuvent créer des différents dispositifs qui vont donner une autre manière aussi de voir l’œuvres.
credit photo 3 © Culturespaces / E. Spiller
Le visiteur est là immergé dans l’œuvre de très grandes dimensions et au lieu d’être dans une approche distancée il est à l’intérieur même de l’oeuvre de l’artiste emporté par une musique. C’est ce qui fait qu’attire un publique beaucoup plus large que le public habituel des expositions classiques.
Une création très contemporaine réalisée par l’intelligence artificielle et qui s’inscrit complètement dans le XXI siècle.
L’exposition vient d’ouvrir et reste jusqu’au 11 novembre 2018.
Ne soyez pas pressés, prévoir 45 minutes à 1 heure.
Convaincu ? Alors, Bonne promenade
38 rue Saint Maur 75 011 Paris